Camaret. — On écrit le 5 à l'Union agricole :
« Un de nos bateaux de pêche a encore été complètement dévalisé. Il avait dans la journée du 2 mouillé ses engins dans le sud du « Coq », et le 3 avant le jour 14 filets à raies et 3 orins avaient disparu. Ce bateau les a inutilement cherchés toute la journée. Le patron, pensant qu'ils avaient été enroulés et déchirés par l'hélice de la corvette l'Allier, navire des aspirants, qui fait des évolutions dans ces parages, se rendit à bord, mais on lui répondit que le bâtiment n'avait fait aucun arrêt et que son hélice était libre. On a su depuis qu'un bateau étranger à notre port avait été vu dans ces parages, le soir du 2 courant.
Il y a un mois à peine, je vous signalais les mêmes faits, à peu près dans les mêmes parages ; il paraît que nous avons encore des forbans sur nos côtes. »
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