ROSCANVEL
LE FEU A TREMET. — Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 11 heures du soir, l'alarme était donnée à Quélern et dans les villages voisins que le feu s'était déclaré dans les landes de Trémet.
On téléphona immédiatement au fort des Capucins, d'où l'on apercevait depuis un moment déjà une épaisse fumée et des myriades d'étincelles, qu'une légère brise portait vers la mer. Un instant après, la pompe à incendie du fort et une soixantaine de marins, transportés par camions automobiles, se trouvaient sur les lieux.
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Les gens des villages, qui étaient accourus nombreux avec des pelles, des pioches et des faucilles, n'eurent pas à se servir de leurs outils.
[...] On ignore les causes de l'incendie, mais on suppose que des touristes, venus à Trémet pour assister, par cette nuit sereine, aux exercices si intéressant du forcement du Goulet, y ont mis le feu par imprudence.
Les dégâts sont peu importants, mais l'alerte fut vive. |
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