(4e article).
M. l'inspecteur d'académie signale ensuite, dans son rapport, en regrettant d'y être obligé, les communes qui, « malgré l'insistance réitérée de l'administration, ne font rien pour transformer un état de choses aussi préjudiciable à la santé des enfants et des maîtres qu'au bon fonctionnement des classes et aux progrès des élèves. »
Voici cette regrettable nomenclature : Mahalon, qui ne possède aucune école publique; Plogonnec, qui deux fois déjà a refusé de délibérer sur un projet de reconstruction de son école en ruines; Lanriec, qui ne veut pas s'occuper de son école de filles du Passage; Crozon, dont l'école de Kerloc'h devra être interdite.
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« Il est, dit ensuite le rapport, une question sur laquelle on ne saurait trop souvent rappeler l'attention des municipalités : à savoir l'entretien des immeubles scolaires et des réparations qu'il est nécessaire d'y faire de temps à autre si l'on ne veut pas qu'à un moment donné de gros travaux deviennent indispensables qui grèveraient autrement le budget communal que ne peuvent faire les dépenses d'un entretien rationnel. »
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Des réparations urgentes s'imposaient, en février 1894, aux écoles de vingt-trois communes. Un certain nombre de ces réparations ont été faites depuis cette époque. D'autres sont devenues nécessaires. « Il est vraiment regrettable de voir, poursuit le rapport, que, faute de soins et de quelques travaux peu coûteux, des écoles même de construction récente, telles que celles de Saint-Fiacre (Le Fret) et de Saint-Laurent, en Crozon, ou celle de Hellan, en Saint Hernin, et un bon nombre d'autres ne tarderont pas à tomber au niveau des écoles les plus inhabitables du département.
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Le rapport signale, pour terminer ce chapitre, les communes encore trop nombreuses qui se soustraient à l'obligation de blanchir, chaque année, leurs salles de classe. Il ne s'agit plus ici seulement d'une question de propreté et de bonne tenue des écoles. Si la nécessité de blanchir tous les ans les murs des salles de classe a été imposée aux communes, c'est qu'il y va de la santé des enfants qui sont appelés à vivre dans ces salles, et qu'il est urgent qu'on ne laisse pas s'accumuler, aux fentes des parquets et aux parois des classes, les germes de maladies dangereuses. |
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