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5 article(s) cite(nt) le village de Saint-Guénolé , en Crozon |
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Un cheval s'emballe rue Poulpatré (Crozon) : un mort. |
31/01/1883 |
n° 348 |
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Nouvelles et renseignements |
Crozon. — 25 janvier. Vers 10 heures du matin, M. Roudaut (Henri), cultivateur à Saint Guénolé, en Crozon, traversait le bourg dans un char-à-banc attelé d'un jeune cheval qui, effrayé par des pigeons, dans la rue Poulpatré, partit à fond de train et s'engagea sur la place de l'Eglise, où l'une des roues heurta un mur si violemment que la voiture fut renversée. Un brancard frappa une femme de 71 ans, nommée Le Bras, Marie, qu'on transporta à l'hospice où elle expira quelques instants après. Le conducteur de la voiture s'est fait en tombant une contusion assez grave au-dessous de l’œil gauche.
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article issu de : Le Finistère (Quimper)
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Grandes manoeuvres en presqu'île. |
13/09/1897 |
n° 1572 |
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Grandes manoeuvres |
INFANTERIE DE MARINE
Le réveil. — En marche. — La manœuvre du matin. — Retour à Crozon. — Messe en musique. - Repos des troupes. Le thème d'aujourd'hui. — Au 6e de marine
(De nos correspondants spéciaux)
Crozon, le 12 septembre.
C'est aux sons joyeux du clairon que la ville endormie s'éveille à 5 h. 1/2. Les soldats sortent précipitamment des débits, hangars, granges, chambres où ils sont logés. On s'interpelle joyeusement et les ordonnances arrivent avec les chevaux devant les hôtels des Voyageurs et du Commerce, où sont logés les officiers.
On fait l'appel : tout le monde est à son poste.
Bientôt l'ordre est donné de se mettre en marche.
Le combat
A six heures, le 2e régiment quittait Crozon, en ordre de marche, par la route départementale qui rejoint, au carrefour de Tal ar Groas, la route de Lanvéoc à Châteaulin ; l'ennemi supposé, venu de Telgruc, occupe les hauteurs à l'ouest de la chapelle Saint-Laurent, et le 2° a mission de l'attaquer et de le repousser dans le sud.
L'ordre de marche est renversé. Les compagnies qui menaient le combat hier sont aujourd'hui en réserve, et l'honneur de tirer les premiers revient aux compagnies de Langle et Massaroli.
A hauteur du hameau de Ranvédan, le bataillon quitte la grand'route et gagne au nord par les fermes de Saint-Guénolé et de Brospel le plateau Kervon. L'ennemi est au sud de la route, vers la cote 90, entre Kervezennec et la chapelle Saint-Laurent. C'est ce sommet qui est donné comme direction, aussitôt l'ordre de combat donné à la troupe vers 7 h. 1/2.
Les éclaireurs, battant l'estrade en avant, des patrouilles gardant les flancs, le combat du bataillon isolé se déroule au cours de l'heure qui suit, sous l'ardeur d'un soleil radieux. Les haltes de la ligne de combat sont marquées par quelques coups de feu. On voit que les chefs, sachant qu'aucune réserve ne les suit, ménagent les cartouches pour l'acte décisif.
L'assaut est donné à huit heures, toutes les compagnies sont en ligne ; dans l'élan que les clairons sonnants donnent à la troupe, la cote 90 est enlevée et nos marsouins cherchent de toutes parts s'il n'est pas à leur portée quelque cote plus élevée encore. En résumé, bonne manœuvre, beaucoup d'entrain, et, dès onze heures, après la rentrée à Crozon, un repos bien mérité a été donné à la troupe.
Un accident
Le combat, si mouvementé et si habilement dirigé par M. le capitaine Porion, a été marqué par un très regrettable accident.
En sautant une haie, le cheval du capitaine Pichon, qui commande la 9e compagnie, est tombé dans un trou, que recouvraient des ajoncs.
Le capitaine Pichon a eu la jambe prise sous son cheval, mais, fort heureusement, il n'a eu aucun mal, grâce à la nature du terrain marécageux sur lequel les soldats manœuvraient.
Quoique ayant ses vêtements mouillés, le capitaine Pichon n'a pas voulu quitter le champ de manœuvres jusqu'à la fin de l'opération.
Il a tenu à rentrer à Crozon à la tête de ses hommes.
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La rentrée à Crozon
A 9 h. 1/2, l'excellente musique du 2e de marine arrivait à Crozon, venant de Lanvéoc, où elle était restée hier, et se rendait, par la route de Châteaulin, au devant du 2e régiment, qui revenait de Tal ar Groas.
C'est aux accents d'un excellent pas redoublé que le régiment fait son entrée dans Crozon.
Dans les rues, sur la place de l'Eglise, une foule compacte assiste à l'arrivée. On y remarque de nombreux Brestois, arrivés le matin au Fret par les bateaux de la rade.
A Lanvéoc
Pendant que le 2e de marine manœuvrait à Tal ar Groas, le 6e régiment opérait aux environs du bourg de Lanvéoc.
Des rangs du 2e de marine, nous entendons distinctement ses feux de salve. Comme le 2e, il manœuvre contre un ennemi supposé. A dix heures, il rentre à Lanvéoc, où les troupes ont repos jusqu'à demain matin.
Messe en musique
Le colonel Monniot réservait aux habitants de Crozon une agréable surprise. En effet, après que le régiment fut rentré dans ses cantonnements, la musique, que dirigeait M. Degaye, son sous-chef, qui est à la veille d'être promu chef, s'est rendue à l'église et a exécuté plusieurs morceaux pendant la grand'messe, à laquelle assistaient le colonel Monniot, le médecin major Négadelle et plusieurs officiers et soldats.
Une foule d'habitants de Crozon et des environs emplissait la vaste église.
Les manoeuvres d'aujourd'hui
Voici le thème des manœuvres d'aujourd'hui. Un parti ennemi composé d'un régiment figuré par le 6e de marine avec une batterie occupant Argol, a détaché un bataillon avec une section d'artillerie pour barrer la route de Tal ar Groas à la rivière de Châteaulin et la route d'Argol. Ce bataillon a pris position sur la route, face à l'ouest, entre Kerliver et Lescataouen (cote 87): un bataillon et une section d'artillerie détachés d'un régiment occupant Crozon part de Tal ar Groas et marche vers l'est pour refouler le parti ennemi sur Argol et la rivière de Châteaulin.
Un corps ennemi occupant la presqu'île de Crozon a détaché à Tal ar Groas deux bataillons et une batterie pour garder les routes de Crozon et de Lanvéoc contre un ennemi venant de Châteaulin. Un régiment partant d'Argol se porte sur la route de Châteaulin à Tal ar Groas, pour refouler l'ennemi de ce dernier point.
Le réveil aura lieu demain, lundi, à six heures. Le départ aura lieu à 6 h. 3/4. La musique suivra le régiment.
Une retraite aux flambeaux
Pour fêter la présence des marsouins, les habitants de Crozon organisent une belle retraite aux flambeaux pour demain soir 8 h. 1/2.
Une souscription, ouverte chez les commerçants, a réuni en quelques heures une somme relativement importante. MM. Pelliet, notaire, et Palud, commerçant, sont chargés de l'organisation de la retraite, qui parcourra les principales rues de la ville.
F. O. Labat |
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article issu de : La Dépêche de Brest
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Roscanvel : un ivrogne perturbe la messe |
28/04/1902 |
n° 154 |
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Finistère - Tribunal correctionnel de Châteaulin |
Roscanvel. Trouble à la messe. — Le dimanche de Pâques, au cours de la messe de 6 h. 1|2 à Roscanvel, un ivrogne, Hippolyte Ferrec, 31 ans, demeurant à Saint Guénolé en Crozon, fit tant de tapage qu'on dut interrompre l’office.
Poursuivi pour ce fait, Ferrec est condamné à trois jours de prison.
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article issu de : Ouest-Éclair (Rennes)
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Nouvelles départementales |
Crozon. — Un voleur délicat. — Un vol de 100 francs a été commis samedi dernier, au préjudice du sieur Jouin, Jean-Marie, 40 ans, cultivateur à Saint-Guénolé, en Crozon.
L'inconnu auteur du méfait a profité d'un moment où les propriétaires étaient absents, pour s'introduire dans leur domicile dont la porte était simplement fermée au moyen d'une cheville de bois.
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Après avoir ouvert l'armoire, le malfaiteur se trouva en présence d'un joli petit magot de 600 francs contenu dans un tiroir; mais, en voleur discret, il voulait simplement faire sa petite part et se contenta d'empocher cinq louis d'or de 20 francs.
La gendarmerie fait une enquête, toute prête à lui tenir compte de sa délicatesse. |
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article issu de : L'action Libérale de Quimper
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Grave accident à Saint-Guénolé en Crozon |
15/09/1906 |
n° 1902 |
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Nouvelles départementales |
Crozon
Fillette grièvement brûlée. — Lundi dernier, entre onze heures et midi, la jeune Marie Mauguen, âgée de quinze ans, de Saint-Guénolé, en Crozon, a été victime d'un grave accident.
Elle était seule au logis et venait d'allumer un feu de landes pour chauffer les aliments quand, en s'approchant du foyer, elle fut atteinte par les flammes, qui l'enveloppèrent bientôt de toutes parts.
Des voisins, attirés par les cris, arrivèrent bientôt et réussirent à arracher ce qui restait des vêtements, mais la pauvre enfant avait déjà la partie inférieure du corps couverte de brûlures profondes, et son état est, paraît-il, considéré comme désespéré.
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Cette malheureuse fillette, qui est l'aînée de six enfants, avait communiqué le feu aux meubles, qui flambèrent rapidement.
Les pompiers de Crozon, dont on ne saurait trop louer le zèle, ne se firent point attendre ; mais, malgré leur dévouement, ils ne purent que circonscrire l'incendie, et de cette chaumière il ne reste actuellement que les murs et la toiture.
Ajoutons, en terminant, que M. Louboutin, maire, fut un des premiers sur les lieux du sinistre et prodigua les soins les plus empressés à la petite victime. |
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article issu de : La Dépêche de Brest
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