Telgruc. — Le bourg de Telgruc a été témoin, lundi matin, 13 courant, d'un accident tragique. Le Fouest (Pierre-Marie), propriétaire à [Ty ar C'Hant], conduisait une voiture sur le chemin qui mène à la grève. Tout-à-coup les deux chevaux s'effrayèrent et prirent le galop, sans que leur conducteur parvint à les maîtriser. Le sieur Kampran, Jean, accourut pour les arrêter ; mais il arriva trop tard. Le malheureux Le Fouest, voulant sans doute sauter à terre, tomba sous les roues et eut la tête écrasée.
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L'adjoint au maire, le desservant de la paroisse et le sieur Gourmelon, attirés par les cris de Kampran, arrivèrent bientôt sur le lieu de l'accident ; mais ils se trouvèrent en présence d'un cadavre.
Quant aux chevaux, ils continuèrent leur course furibonde jusqu'à la grève, c'est-à-dire à une distance de 2 kilomètres, sans causer d'autre malheur.
Le Fouest laisse une veuve et cinq jeunes enfants. |
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