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5 article(s) cite(nt) le village de Kerhos, en Camaret |
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Nouveau langoustier à Camaret. |
23/01/1925 |
n° 2701 |
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Arrondissement de Châteaulin |
CAMARET
CONSTRUCTION NOUVELLE. — Notre flottille langoustière vient, encore, de s'augmenter d'un beau sloop ponté, le Coccinelle, qui sort du chantier de constructions Le Bris, de Camaret.
Ce navire, actuellement en armement pour la prochaine campagne de pêche, appartient à M. Jean-Marie Le Roy, de Kerhos. Voici ses caractéristiques : longueur, 12 m 91 : largeur 5 mètres; hauteur, 2 m. 32; jauge brute, 24 tonneaux 51 ; nette, 11 tonneaux 31
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article issu de : La Dépêche de Brest
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Naufrage d'un langoustier au large de Camaret. |
20/06/1927 |
n° 2825 |
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Arrondissement de Châteaulin |
CAMARET
Le sloop langoustier Anémone se perd, à cinq milles de Camaret
L'équipage est sauvé
Camaret, 19. — Après un mois de dur labeur sur les côtes de l'Irlande, le langoustier Anémone, du port de Camaret, patron Joseph Herjean, du village de Kerhos, regagnait notre port avec une excellente pêche.
Environ 1.200 kilos de langoustes et une centaine de kilos de homards, 3.000 francs la part, tel était approximativement le bilan de cette pêche, presque miraculeuse.
La pointe Saint-Mathieu est en vue, tout le monde a le cœur gai car au bon résultat de la pêche vient s'ajouter le bonheur de revoir les siens, et de passer le dimanche au pays.
Une voie d'eau
Le récit du patron
« Le vent soufflait très fort de la partie ouest et la mer était très houleuse. Grand largue, l'Anémone avançait rapidement, lorsqu'une voie d'eau se déclara. Les pompes, mises aussitôt en action, n'arrivèrent pas à égaler la rentrée d'eau, malgré les efforts désespérés des matelots se relayant aux bringuebales.
« Cette lutte pour la vie dura près de deux heures. On s'aperçut enfin que tout effort était vain.
« Moins cinq »
« Nous sommes à 5 milles de Camaret, dans le nord du grand Léach. Le navire s'enfonce rapidement; il est grand temps de mettre le canot à la mer, opération délicate lorsque la mer est grosse. La guigne veut que le canot soit coincé sous le gui de la grand-voile, mais dans un dernier coup de roulis de l'Anémone, le voila libéré. Le navire coule, le canot flotte, avec l'équipage au complet, six hommes. Il est 23 heures environ.
« Le canot, véritable coque de noix, balloté par les vagues, fait cap sur Camaret. Nous remplaçant tour à tour aux avirons et à la vidange des paquets de mer qui embarquent sans cesse, nous arrivions au port ce matin, au point du jour, harassés de fatigue ».
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On apprit à l'équipage la perte récente du Dixmude, où quatre de leurs camarades trouvèrent une fin si tragique. Et de se voir sains et saufs, cela consola les hommes de l'Anémone de la perte de leur pêche, engins et navire.
L'Anémone, de 20 tonneaux, avait été construit en 1913 et était assuré à la société « La Garantie ». On évalue à 60.000 francs la totalité de la perte. Le navire repose par 20 mètres de fond environ et pourrait peut-être être renfloué.
L'administrateur de l'inscription maritime est en pourparlers avec les sociétés de sauvetage pour tenter le repêchage du navire, qui peut devenir un sérieux danger pour la navigation.
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Le Faisan n'a pas réussi à le renflouer.
Dans la Dépêche du 14 juillet 1927, on lit :
Aujourd'hui, à 16 heures, le remorqueur Résistante réussissait à rentrer le bateau naufragé dans le port de Camaret. On se rappelle que l'Anémone avait à son bord environ 1.300 kilos de langoustes et de homards. Ces crustacés n'ont-ils pas réussi à reprendre leur liberté ? On attend la basse mer pour le savoir.
Dans les journaux des jours suivants, pas de nouvelles... Les crustacés ont dû se faire la belle... |
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article issu de : La Dépêche de Brest
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Les douzaines de tonton François-Louis, de Kerhos, en Camaret. |
13/01/1928 |
n° 2876 |
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Arrondissement de Châteaulin |
CAMARET
UN TRISAÏEUL. — Par suite de la naissance de Paul Cornec au village de Kerhos, François Sénéchal, âgé de 87 ans, devient trisaïeul. Le cas est rare, c'est pourquoi nous avons tenu à rendre visite au vénéré vieillard et à signaler le fait.
Quand nous nous présentons, « tonton François-Louis », comme on l'appelle, est au champ; il plante des choux.
— Tenez, il arrive, nous dit-on.
Sa démarche est bonne.
Lui serrant la main, nous lui adressons nos compliments. Il a encore l'oreille fine et la vue d'un jeune homme de vingt ans. Il ne connaît pas les lunettes.
— A votre âge, vous travaillez encore la terre ?
— Oui, et ce n'est pas fini, je l'espère.
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Avisant dans son modeste appartement un panier rempli de bernicles :
— Ce n'est pas vous qui avez pêché cela ; à votre âge vous n'allez pas courir la grève ?
— Pas aujourd'hui, rapport à mes choux. Mais j'y vais quelquefois.
— Combien avez-vous eu de petits-enfants et arrière-petits-enfants ?
— Trois ou quatre douzaines, nous dit-il.
Nous prenons congé de tonton François-Louis Sénéchal, lui souhaitant qu'il plante et replante encore ses choux pendant longtemps et lui adressant toutes nos félicitations pour sa nombreuse lignée, ainsi que pour sa vigueur conservée. |
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article issu de : La Dépêche de Brest
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Des chercheurs d'or à Camaret !? |
21/04/1929 |
n° 2945 |
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Arrondissement de Châteaulin |
CAMARET
NE NOUS ILLUSIONNONS PAS. — A une centaine de mètres du village de Kerhos et tout près de la ligne de chemin de fer Camaret-Crozon, la société « Mineur-Châteaurouge-Paris » opère depuis quelques semaines dans le but de découvrir du minerai de fer, dont un gisement, important, paraît-il, s'étendrait sur plus de deux kilomètres dans la direction : grève de Lamsos-presqu'île de Quélern.
A Camaret, le bruit court que l'on a fait des découvertes sensationnelles; les uns parlent de charbon, d'autres de minerai de cuivre, voire même d'or.
Dans un petit champ à pâturage, propriété du sympathique Henri Alix, du village de Kerhos, à mi-distance des deux extrémités du gisement supposé, on a creusé un puits de forme rectangulaire, profond de 7 à 8 mètres, surmonté d'une bigue et d'un treuil à bras pour l'extraction des matériaux. Trois hommes y travaillent sous la direction d'un chef mineur.
Le terrain est rocailleux : parfois l'homme est impuissant, mais un coup de mine savamment préparé par le chef d'équipe et la roche s'effrite.
Point de charbon, ni de minerai; de l'or, encore moins.
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Nous apprenons qu'un métal jaunâtre fut bien découvert, mais à un kilomètre environ de cet endroit, au Veryac'h dans le puits d'une propriété. Mais, hélas ! ce n'est pas de l'or.
Les mineurs n'espèrent obtenir rien de très sérieux avant d'avoir atteint 16 mètres de profondeur. Ils ne sont donc qu'à mi-chemin. De la pierre assez friable, d'une parfaite blancheur, a été recueillie (on serait, paraît-il, en présence de porcelaine) et une autre terre fine, très lisse de couleur gris cendré (du minerai d'étain, disent certains). Des échantillons, ont été expédiés à Paris pour y être analysés.
Nous avons rencontré au retour, un vieux cultivateur à l'œil malin : « J'ai quatre champs sur l'alignement, nous dit-il. Ne croyez-vous pas que je vais faire la bonne affaire ? C'est qu'ils ne les auront pas pour rien... »
Plusieurs autres propriétaires font les mêmes rêves, mais nous leur conseillons la patience et pas trop d'illusions. |
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Dans la Dépêche du 29/09/1930 :
La Société minière du Château-Rouge a entrepris, en avril 1929, des travaux de recherches de minerai de fer sur le territoire de la commune de Camaret-sur-Mer.
Ces travaux sont demeurés au stérile; ils ont occupé deux ouvriers en moyenne et ont été abandonnés en novembre 1929. |
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article issu de : La Dépêche de Brest
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Encore un accident mortel de chemin de fer à Crozon. |
25/04/1942 |
n° 3812 |
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Châteaulin |
Tragique télescopage sur la ligne de Châteaulin à Crozon
ON COMPTE QUATRE MORTS ET HUIT BLESSÉS
Châteaulin, 24 avril.
Un terrible accident s'est produit jeudi soir sur la ligne Châteaulin-Crozon, à un kilomètre environ de la gare de cette dernière localité.
Une machine haut-le-pied, pilotée par le mécanicien Louis Le Roux, quittait Crozon à 19 heures, en direction de la station de Tal-ar-Groas, où devait se former un train ouvrier qui part régulièrement de cette localité pour Châteaulin.
Plusieurs ouvriers prirent place sur cette machine, qui démarra et entra peu après en collision, dans une courbe, avec un train de marchandises venant de Châteaulin.
Le choc fut effroyable. Les deux locomotives entrèrent l'une dans l'autre.
Deux hommes furent littéralement broyés. Il s'agit de M. René Salaun, célibataire, 32 ans, et M. Jean Mével, également célibataire, âgé de 33 ans, demeurant tous deux à Plonévez-Porzay.
Plusieurs des hommes qui se trouvaient sur la machine haut-le-pied avaient sauté sur le ballast quelques secondes avant le télescopage, et les blessés étaient nombreux.
Les secours furent immédiatement organisés par M. le chef de gare de Crozon, qui fit appeler M. le docteur Jacquin.
Ce praticien et un médecin militaire allemand donnèrent les premiers soins aux victimes, qu'ils firent transporter d'urgence, par une ambulance militaire, à l'hôpital de Douarnenez.
Deux des blessés graves : M. Joseph Thomas, chef de train, demeurant à Carhaix, et M. René Mazéas, ancien gendarme, retiré à Telgruc, succombèrent dans la nuit.
LES BLESSES
Voici les noms des blessés qui se trouvaient encore hier en traitement à l'hôpital de Douarnenez :
M. Louis Le Roux, mécanicien;
M. Philippe Tromeur, chauffeur, père de 4 enfants;
M. Louis Ecale, mécanicien, demeurant à Camaret;
M. David Tilly, chauffeur;
M. Guillaume Jacq, 47 ans, surveillant de la voie, rue de la Gare, à Châteaulin;
M. Pierre Guidou, célibataire, Grand' Rue, à Châteaulin;
MM. Jean-Marie Hischer, rue de la Gare, à Châteaulin, et Yves Kervern, de Dinéault, auxiliaires des chemins de fer, blessés superficiellement, ont pu quitter l'hôpital hier et rentrer chez eux dans l'après-midi.
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Les blessés les plus grièvement atteints ont été opérés la nuit même de l'accident par M. le docteur Minet, assisté du docteur Jacquin.
Trois d'entre eux paraissent hors de danger.
[...]
La rencontre de la machine haut-le pied et du train de marchandises s'est produite dans une pente, à un endroit où la voie forme une courbe très prononcée. C'est la raison pour laquelle les mécaniciens ne purent éviter l'accident. Nous adressons nos vives condoléances à toutes les familles éprouvées par ce tragique télescopage et nos meilleurs vœux de rétablissement aux blessés.

Dépêche du 27/04/1942 |
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article issu de : La Dépêche de Brest
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