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1940-1944

L'Occupation allemande à Camaret

quelques questions...

Le 19 juin 1940, premier jour de l'Occupation allemande, trois officiers visitent l'Hôtel des Pois (au-dessus de la plage du Veryac'h, actuel centre Apas) en vue d'y installer la Kommandantur. Ils préviennent la gérante qu'ils vont transformer le café de l'hôtel en bureau. Celle-ci, contrariée par ce qui allait bousculer ses habitudes, ose timidement un : « Si ces messieurs pouvaient plutôt s'installer au salon... » La réponse fuse, nette : « Impossible madame, c'est la guerre. »

On peut sourire de la demande un peu naïve de l'hôtelière, mais elle exprime bien la réalité de l'Occupation : on ne comprend pas ce que cela signifie, ce que cela implique concrètement. On imagine d'abord qu'en se poussant un petit peu, on arrivera peut-être sans trop de dégâts à cohabiter, d'autant que l'Occupant se montre courtois. Et puis, après tout, il n'y en a pas pour très longtemps puisque tous disent que dans quelques semaines, après avoir vaincu l'Angleterre, ils rentreront chez eux. Ce n'est peut-être qu'un mauvais moment à passer…

Ils resteront quatre ans.

 

Nous préparons un livre qui sera une chronique de cette période de l'Occupation, jusqu'à la Libération (sortie du 1er tome 1940-1943 25 octobre 2017).

Il s'est passé tant de choses à Camaret pendant ces quatre années qu'il sera de toute façon impossible de tout raconter, mais nous voudrions être le plus précis possible sur les événements que nous allons décrire. Voici donc ci-dessous quelques questions dont les réponses nous aideront à affiner le récit. En interrogeant vos parents ou grands-parents, vous trouverez peut-être quelques réponses...

Naturellement, nous sommes également preneur de tout souvenir, information, document de toutes sortes ayant trait à cette période.

 

Pour répondre aux questions ou nous contacter, rendez-vous en bas de cette page.

 

Hiver 1941
La Monique, pimpant dundee âgé de seulement 5 ans, n'a plus de patron : François Salaün est en prison à Brest pour avoir tenté d'emmener des gens en Angleterre. Son bateau attend d'être transformé en barque émettrice de brouillard, pour protéger les navires et installations allemandes des tirs de l'aviation anglaise. Il sera réquisitionné le 30 avril 1941 (jour même de la condamnation à mort de Salaün) et emmené à Brest. On sciera ses mâts, démolira les glacières, défoncera les couchettes, enlèvera ancres et chaines, démontera le moteur... Des dizaines d'autres bateaux subiront le même sort.     (phot. coll. O. Corre)

Lundi 25 mars 1940

En début de nuit, il y a eu une aurore boréale, phénomène exceptionnellement visible en France. Nous recherchons des témoignages à ce sujet, particulièrement des riverains de la place St-Thomas ou de l'église.

 

Mercredi 19 juin 1940

L'avant-garde de la Wehrmacht va arriver à Camaret en fin de matinée. La veille, des cargos ont embarqué des milliers de militaires venus du Poulmic ou d'ailleurs. À l'aube, il en reste environ 500 qui seront inévitablement faits prisonniers par les Allemands. L'administrateur de l'Inscription Maritime sollicite alors les pêcheurs pour emmener un maximum d'hommes à Ouessant. Ils seront nombreux à accepter de faire cet aller-retour.

Quels étaient ces pêcheurs, ces bateaux ? Avec quels hommes d'équipage ?

 

Vendredi 19 juillet 1940

À 10h30 (ou peut-être 22h30) un avion allemand se crashe en mer près de la Pointe des Pois. Les Allemands mettent immédiatement des embarcations à l'eau.

Il semblerait que les aviateurs aient été effectivement sauvés, non par leurs camarades, mais par des pêcheurs camarétois qui étaient à proximité.

Quel était ce bateau ? Quels étaient les hommes d'équipage ?

 

Jeudi 22 août 1940

Le 8 août, les Allemands réquisitionnent 29 bateaux camarétois pour entraîner leurs hommes à la navigation (à ce moment-là, un débarquement en Angleterre est prévu par Hitler).

Quinze jours plus tard, le 22, les manœuvres de ces marins d'eau douce amènent trois de ces bateaux à s'échouer sur la plage de Pen Hat. Il s'agit du Laissez dire (propriétaire : Yves Le Bretton), et de...

... nous croyons savoir que les deux autres sont le Dieu nous garde (patron-propriétaire : Albert Kersalé) et le Pic vert (propriétaire : Eugène Taniou). Pouvez-vous nous le confirmer ?

 

Automne 1940 ?

Les Allemands ont rapidement réquisitionné les écoles de Camaret, mais celle de Kerloc'h l'a été probablement un peu plus tard que les autres, mais quand ? Un jour, des officiers se sont présentés à l'école, côté filles, pendant une récréation, et ont avisé la directrice, Mlle Derrien, qu'elle allait devoir évacuer l'école avec les élèves.

Savez-vous quel est le moment précis de cette réquisition ?

 

Vendredi 22 novembre 1940

La DCA du Poulmic tire sur un avion en direction de Camaret, des éclats tombent sur le port. Au moins une personne a été blessée à un œil (un pêcheur qui mettait ses filets à sécher).

Y a-t-il eu d'autres victimes ce jour-là ?

 

Mercredi 25 juin 1941

En fin d'après-midi, brusquement un coup de feu retentit. Un douanier allemand, depuis le quai Toudouze, vient de tirer sur un bateau de pêche qui gagne le large toutes voiles dehors. Deuxième coup de feu, puis un troisième. Le bateau continue à filer vers la mer. Le tireur dit quelque chose à son camarade qui court vers la douane (à la Pointe). Aucun bateau n'avait l'autorisation de sortir ce jour-là.

Quel était ce bateau ? Quel équipage ? Comment s'est terminée l'histoire ?

 

Vendredi 21 août 1942

Au large d'Ouessant, le Louis-Raphaël, le Bacchus, l'Asphodèle et le Quo Vadis sont mitraillés par un avion allemand. À bord du Quo Vadis, il y eut trois blessés : René Quéfellec, Eugène Férec et...

Quel était le troisième ?

 

Fin août ou début septembre (avant le 13) 1942

La salle de bal de Trez Rouz et son restaurant partent en fumée.

Dans quelles circonstances ? Quelle est l'origine de cet incendie ?

 

Lundi 16 novembre 1942

Suite à une dénonciation, le Fœderis Arca est arrêté au Toulinguet et son équipage emprisonné à Brest. On les soupçonne (à juste titre !) de vouloir rallier l'Angleterre. Dans la nuit du 16 au 17, une fouille est faite dans les maisons de chacune des familles de l'équipage. Faute de preuves, les hommes seront relâchés au bout d'une semaine. Le bateau sera ensuite réquisitionné (le 28 décembre) et envoyé à Saint-Nazaire.

Ils étaient 18 à bord : Roger Cadiou, Auguste Daniélou, Eugène Kersalé (mousse), Yvon Kersalé (patron), (X ?) Le Fur, Joseph Sévellec, et...

Quels étaient les autres hommes d'équipage ? Ils habitaient principalement Le Kermeur et Lambézen. En regardant les livrets maritimes en votre possession, vous en trouverez peut-être la trace...

 

Samedi 6 mars 1943

Parce que leurs familles manquent de bois de chauffage, plusieurs jeunes filles démolissent une cabane allemande se trouvant près de la chapelle Rocamadour. Les Allemands estiment la valeur de la cabane à 100.000 F et infligent une amende de 3 à 4.000 F par personne.

Qui étaient ces jeunes filles ?

 

Début mars 1943

Des jeunes gens soumis au recensement et risquant de partir pour le Service du Travail Obligatoire (STO) auraient manifesté violemment leur mécontentement et jeté des gendarmes allemands à l'eau.

Est-ce vrai ? Qui étaient-ils ? Comment l'histoire s'est-elle terminée ?

 

Septembre 1944

— Le peintre Colat, qui habitait Pentir, a écrit un texte après la Libération dans lequel il décrivait les bombardements. Il a fait des copies de ce texte et les a distribuées à plusieurs personnes, dont des Camarétois.

En auriez-vous un exemplaire que nous pourrions consulter ?

 

— Joseph Cadiou, le fils de Titine Rolland, qui avait 15 ans en 1944, a lui aussi écrit un texte sur les bombardements à Camaret. Ce texte a été publié il y a quelques années, sans doute à l'occasion d'une commémoration. La famille ne l'a pas retrouvé, et il n'y en a pas trace à la mairie.

En auriez-vous un exemplaire que nous pourrions consulter ?

 

Avant ou après l'Occupation ?

Pour les gens qui n'avaient pas de poste de TSF chez eux, Émile Allard, l'électricien du quai Toudouze (au n° 28), fixait un haut-parleur à l'une de ses fenêtres. En fin de journée, il y avait toujours un attroupement pour écouter les dernières nouvelles de la radio.

Quelqu'un a-t-il gardé le souvenir de cette scène ? Quand faut-il la situer, avant ou après l'Occupation ?

 

Après-guerre

En 1947, une remise de médailles et de décorations a eu lieu sur le quai.

Auriez-vous un des articles de presse écrits à cette occasion ?

Et à Crozon...

Jeudi 13 novembre 1941

Au Fret, au cours d'une tentative d'évasion, un prisonnier aurait été abattu par les Allemands. Il aurait été enterré au cimetière de Crozon. Pendant les funérailles, auquelles assistait, semble-t-il, une foule nombreuse, les tombes des trois aviateurs anglais abattus en juin 40 ont été abondamment fleuries, ce qui a fortement déplu aux Allemands : en guise de représailles, un couvre-feu aurait été décrété de 20h à 6h.

Avez-vous eu connaissance de cet événement ? Qui était ce prisonnier ? (nous ne trouvons pas sa tombe) Où était-il détenu au Fret ? (peut-être étaient-ils plusieurs). Y'avait-il vraiment foule au cimetière ?

Tout renseignement pourrait être utile à nos recherches. Merci.

 

 

 

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